ideal
"Ton devoir réel est de sauver ton rêve" Amedeo Modigliani
Dimanche 27 avril 2014 à 15:05
Sous tes doigts, tu sais bien, nous n'avions pas le droit.
Sous tes doigts, nous étions toi et moi.
Sous la lune, comme-ci tu m'avais enlevé.
Sous la lune, comme-ci tu m'avais fait.
Dans la nuit, ensemble, on franchit l'interdit.
Dans la nuit, tout ce qu'on s'était dit.
Dans tes bras, je savais, je n'avais pas le droit.
Dans tes bras, nous étions toi et moi.
On est allés trop loin.
Personne , non personne ne nous croira.
On est allés si loin.
Dis-moi, oui dit ce qu'ils feront de toi.
On est allés trop loin.
Sous le vent, doucement, je ne suis pas née à temps.
Sous le vent, je volais en rêvant.
Sous la nuit, en sursis, ensemble on réfléchit.
Sous la nuit, tous le deux à Paris.
Dans tes mains, partir loin, on en avait besoin.
Dans tes mains, me lever le matin.
Dans tes bras, je savais, je n'avais pas le droit.
Dans tes bras, s'évader toi et moi.
On est allés trop loin.
Personne , non personne ne nous croira.
On est allés si loin.
Dis-moi, oui dit ce qu'ils feront de toi.
On est allés trop loin.
On est allés trop loin.
Personne , non personne ne nous croira.
On est allés si loin.
Dis-moi, oui dit ce qu'ils feront de toi.
On est allés trop loin.
Jeudi 12 décembre 2013 à 18:42
Si tant est sûrement
Tentant, le charmant
A se confondre dans les plis
A faire pâlir les amis
Les bonnes familles ailées
Jusqu’aux oiseaux trop aisés.
J’en crierai pour ceux
Pour ce qui est de joyeux
De s’en aller naviguer
Sur les rives des baisers
J’écrirai les vœux
De nos tendres marées
Et se garer en secret
Sur un écrin plus heureux.
N’écouter que le cœur
Battant de mille feux.
Au bord de la nuit
Au fond de la vie.
Enveloppé dans les voiles
Tes yeux à l’horizon
M’ont dirigé pour de bon
Dans ce navire de beauté
Le seul dans lequel
Je souhaiterai échouer.
Trouville, le 06/05/2013
Samedi 1er août 2009 à 17:23
Ce qui fût n’est plus, et ne sera jamais
Ce qui était éclat, brillait, s’en ait allé
Là où on resplendissait, aujourd’hui c’est de médiocrité
Maintenant, on passe à l’ombre des fontaines endormies
Au grès des ruelles un peu trop alourdies
Est-ce la chaleur qui a tout plombée ?
Ou le temps qui s’est arrêté ?
Mais la vie passe, tout de même, comme une lente saignée
Et j’en croise des regards qui voudraient bien s’envoler
Par le prochain navire pour une autre traversée
Je les vois ces corps, qui, à la tombé du soir
S’agitent comme pour se rattraper de la journée
Journée à essayer d’oublier
Oublier qu’on ne peut que rester
Alors on essaye juste de bien paraître
A la mode dans nos beaux habits
Vous avez vu ? Dans la mort je suis en vie !
Eh regardez-moi ! Je m’en sentirai roi
De même manière que les fleurs finissent par faner
Et que la nuit se met toujours à tomber
C’est dans notre intérieur misérable qu’on se sent tout nu
On a beau laver et pendre nos beaux habits
Et ainsi nettoyer nos âmes souillées
On sait qu’au petit matin, avec la puanteur de la ville
Qu’on s’en remettra inévitablement à l’oubli
Nicolosi, le 14 juillet 2009
Samedi 1er août 2009 à 17:20
Là-haut dans le ciel
Au dessus des nuages
J’observe la vie
A côté des étoiles
Je me souviens
De mon naufrage
Où c’était gris
Où c’était le mirage
Ma vie va où ?
Ça je sais pas
J’aime trop la vivre
Depuis qu’il y à toi
Ma vie va où ?
Ça je sais pas
Mais je suis en vie
Dés que tu es là
Là-haut dans le ciel
Sous les étoiles
Il n’y a plus de gris
Plus de mirage
Je me souviens
De ton message
Qui m’invitait
A ton voyage
Ma vie va où ?
Ça je sais pas
J’aime trop la vivre
Depuis qu’il y à toi
Ma vie va où ?
Ça je sais pas
Mais je suis en vie
Dés que tu es là
Samedi 1er août 2009 à 17:17
On se réveille un matin
Un peu hébété
Un peu comme un gamin
Qui ne voudrait plus jouer
On se demande d’instinct
Ce qu’on à fait de nos journées
Un peu comme assassin
Qui commence à regretter
On se sent perdu, enfin !
De ne pas avoir su contrôler
Et on se rend compte à la fin
C’est pas ce qu’on avait commandé
C’est pas vraiment cela qu’on avait commandé
Comment cela a-t-il pu nous arriver ?
Aucune minute de répit
Toujours être en action
Ne te montre pas affaiblie
Où les bêtes te dévoreront
Sois gentil et souris
Ne fais pas attention
A tes mains de sang salies
Et dis bonjour à l’opinion
Lubrifie et applaudi
Et fais donc abstraction
De tes valeurs, ta philosophie
Et de ta considération
C’est pas vraiment cela qu’on avait espéré
Comment cela a-t-il pu nous arriver ?
Si un jour dans ta misère
Si un jour dans ton élan
Le cri de la colère
Vient te chauffer le sang
Ne t’en fais pas c’est la manière
De ce dire qu’on est encore vivant
Avant qu’ils ne referment nos paupières
Nous libérerons nos sentiments
Est-ce que le diable est dans nos artères ?
On est peut-être des survivants
Est-ce qu’on peut revenir en arrière ?
Nous n’en serions que plus enfant.
C’est pas vraiment cela qu’on avait décidé
Comment cela a-t-il pu nous arriver ?