ideal

"Ton devoir réel est de sauver ton rêve" Amedeo Modigliani

Samedi 1er août 2009 à 13:06

http://ideal.cowblog.fr/images/hedoniste.jpg
Je la vois là debout
Elle marche sans pudeur
Des autres elle s’en fout
Et elle n’a jamais peur
Elle juge la vie sans les lois
Respire la fleur du bonheur
Et elle ne pense pas
Que c’est arrivé de bonne heure
 
 
Soumise aux rêves renoncés
Entrée dans le nouveau monde
Elle s’attache à des objets
Qui ensuite l’inonde
Par sa perversité
Qui la tente tous les jours
Et puis sa vénalité
Traduit son manque d’amour
 
 
Et dire
Que c’était une petite fille
Qu’elle était si fragile
Qu’elle était si docile
Qu’elle était si puérile
Je ne la reconnais plus
 
 
 
Elle s’amuse seule dans son lit
A toucher de ses doigts
Tout ce qui est de la vie
Je le vois qui ondoie
Par cet acte, elle espère
De ses doigts, de ses mains
Que ses zones la libèrent
Du monde pervers des humains
 
 
Dans l’étreinte elle se décidera
La vie est une masturbation
Comme ici elle agira
Pour que tout, oui, soit bon
Non, tu n’entreras pas
Même s’il reste quelques traces
Tu ne détruiras pas
La petite fille qui rêvasse
 
 
Et dire
Que c’était une petite fille
Qu’elle était si fragile
Qu’elle était si docile
Qu’elle était si puérile
Je ne la reconnais plus

Samedi 1er août 2009 à 13:03

http://ideal.cowblog.fr/images/tonhistoire.jpg

Sauve-moi de l’oubli
Eclaircis ma vie
Donne-moi la chance
Sans aucune réticence
 
Marque-moi à tous jamais
Entrons dans le cercle fermé
Des amoureux de ce monde
Qui naissent et meurent à chaque secondes
 
 
Je veux entrer dans ton Histoire
Et me fixer dans ta mémoire
 
 
Nous ne fanerons jamais
Même après l’hiver gelé
Les poètes ont trop écrits
Des tonnerres de soucis
 
Du destin incontrôlé
Mais aujourd’hui je le sais
Toi seule contrôle ma vie
Si tu me garde ou si tu m’oublie
 
 
Je veux entrer dans ton Histoire
Et me fixer dans ta mémoire

Samedi 1er août 2009 à 12:43

http://ideal.cowblog.fr/images/image0016.jpgIls partent, ils s’en vont
Vers le noir, vers le front
Ils saignent et se salissent
Et pansent leurs cicatrices
Ils s’en vont travailler
Au moins douze heures par journée
Du soir au matin
Sans le moindre câlin
 
A huit ans peut-on jouer
Tous les jours à travailler ?
Avec cette même rigueur
Au service des seigneurs
D’un monde capitaliste
Mais aussi communiste
Oubliant le secret
De l’enfance et la beauté
 
 
Des petits doigts font des jouets
Pour satisfaire des gros pouces
A se faire voler leur enfance
 
Quel salaire dérisoire
Des enfants sans espoir
Pour cette affreuse besogne
Des enfants dans la cogne
Pour que leurs familles survivent
Sans tomber à la dérive
Et parfois tenter un sourire (de dire)
Que le monde pourrait être pire
 
Où vont-ils, que font-ils ?
Seuls et fragiles
Sans défense et soumis
Aux règles de l’utopie
Où vont-ils tous les jours
Toutes ces années
Perdre pour toujours
L’enfance volée
 
 
Les petits doigts font des jouets
Pour satisfaire des gros pouces
A ce faire voler leur enfance

Vendredi 31 juillet 2009 à 18:25

http://ideal.cowblog.fr/images/fermonslesyeux.jpg
Un peu dénudée
Prête à savourer
Tu me regardes d’un air ambitieux
 
Je sens effleurer
Ton désir de sombrer
Toute une nuit jusqu'à l’aurore
 
Laissons-nous nous perdre, fermons les yeux
Fermons les yeux, nous sommes amoureux
Quoi de plus suave qu’une nuit à deux
Fermons les yeux c’est si délicieux
 
 
 
Je suis si léger
Prêt à me noyer
Encore plus bas je goute à ta saveur
 
Tu aimes lecher
Et me sentir respirer
Dans toutes tes actions je garde le silence
 
 
Laissons-nous nous perdre, fermons les yeux
Fermons les yeux, nous sommes amoureux
Quoi de plus suave qu’une nuit à deux
Fermons les yeux c’est si délicieux
 
 
On aime caresser
Dans l’obscurité
On s'attache toujours à notre ivresse
 
 
 
Finir par se trainer
Finir par se faner
Et puis demain tout recommencer

<< Page précédente | 1 | Page suivante >>

Créer un podcast