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"Ton devoir réel est de sauver ton rêve" Amedeo Modigliani

Samedi 1er août 2009 à 13:14

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Tu vois, tu sais
C’est moi, tu sais
Tout ça, tu sais
Tout de moi, tu sais
Moi, je n’y arrive pas
 
Je suis là
Je vis là
A côté de toi
C’est tout ce que je vois de moi
 
Mais toi
Tu sais tout
De moi, tu devines tout
Mes pensées, mes doutes, mes peurs
 
Et moi je sais pas
Pourquoi j’arrive pas
A voir ce qui se passe
A l’intérieur de moi
 
Mais toi
Tu sais tout
De moi, tu vis tout
En moi, tu es moi.
 
Paris, le 14 mars 2009

Samedi 1er août 2009 à 13:11


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Toi mon confrère
De la condition
Ouvres les paupières
De l’illusion
 
 
 
Toi mon semblable
Anesthésié
Regarde ce qui se fable
Sous tes pieds
 
 
 
Toi mon pareil
Sors du sommeil
Ne vois-tu pas
Qu’on nous martèle ?
 
 
 
 
De l’information
On est gavé
Qu’ils nous indiquent
Comment penser
 
 
 
 
C’est de l’engrène
De bourreau
Ce qu’ils nous assènent
Dans leurs journaux
 
 
 
 
 
 
L’écho du monde
Ce n’est pas le miens
C’est trop immonde
Trop de pantins
Chez moi il n’y a
Pas tant de peurs
C’est fait de rêve
Et de candeur
 
 
 
 
 
Non satisfait
Le président
De cultiver
Le mauvais sang
 
 
 
Il nous fait croire
Incessamment
Qu’il n'y a espoir
Que dans l’argent
 
 
 
 
Ce qu’on nous propose
Ce n’est pas nos rêves
C’est de l’hypnose
Pour mieux qu’on crève
Jamais je ne me
Conformerais
A un condensé
De liberté
Jamais je ne serais
Un serviteur
D’un pauvre abrégé
De bonheur
 
 
 
Toi mon confrère
De la condition
Ouvres les paupières
De l’illusion
 
 
 
Toi mon semblable
Anesthésié
Regarde ce qui se fable
Sous tes pieds

Samedi 1er août 2009 à 13:06

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Je la vois là debout
Elle marche sans pudeur
Des autres elle s’en fout
Et elle n’a jamais peur
Elle juge la vie sans les lois
Respire la fleur du bonheur
Et elle ne pense pas
Que c’est arrivé de bonne heure
 
 
Soumise aux rêves renoncés
Entrée dans le nouveau monde
Elle s’attache à des objets
Qui ensuite l’inonde
Par sa perversité
Qui la tente tous les jours
Et puis sa vénalité
Traduit son manque d’amour
 
 
Et dire
Que c’était une petite fille
Qu’elle était si fragile
Qu’elle était si docile
Qu’elle était si puérile
Je ne la reconnais plus
 
 
 
Elle s’amuse seule dans son lit
A toucher de ses doigts
Tout ce qui est de la vie
Je le vois qui ondoie
Par cet acte, elle espère
De ses doigts, de ses mains
Que ses zones la libèrent
Du monde pervers des humains
 
 
Dans l’étreinte elle se décidera
La vie est une masturbation
Comme ici elle agira
Pour que tout, oui, soit bon
Non, tu n’entreras pas
Même s’il reste quelques traces
Tu ne détruiras pas
La petite fille qui rêvasse
 
 
Et dire
Que c’était une petite fille
Qu’elle était si fragile
Qu’elle était si docile
Qu’elle était si puérile
Je ne la reconnais plus

Samedi 1er août 2009 à 13:03

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Sauve-moi de l’oubli
Eclaircis ma vie
Donne-moi la chance
Sans aucune réticence
 
Marque-moi à tous jamais
Entrons dans le cercle fermé
Des amoureux de ce monde
Qui naissent et meurent à chaque secondes
 
 
Je veux entrer dans ton Histoire
Et me fixer dans ta mémoire
 
 
Nous ne fanerons jamais
Même après l’hiver gelé
Les poètes ont trop écrits
Des tonnerres de soucis
 
Du destin incontrôlé
Mais aujourd’hui je le sais
Toi seule contrôle ma vie
Si tu me garde ou si tu m’oublie
 
 
Je veux entrer dans ton Histoire
Et me fixer dans ta mémoire

Samedi 1er août 2009 à 13:01

http://ideal.cowblog.fr/images/mediumsalvadordalimontrmo1.jpgTant d’heures passées
Perdu dans le noir
Tant de nuit passées à chercher l’espoir
 
 
Quatre hivers passés
A chasser l’ennui
Quatre hivers perdus au fond de ma vie
 
 
Oublier la neige
Oublier le chemin
Oublier de ne servir à rien

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