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Je la vois là debout
Elle marche sans pudeur
Des autres elle s’en fout
Et elle n’a jamais peur
Elle juge la vie sans les lois
Respire la fleur du bonheur
Et elle ne pense pas
Que c’est arrivé de bonne heure
 
 
Soumise aux rêves renoncés
Entrée dans le nouveau monde
Elle s’attache à des objets
Qui ensuite l’inonde
Par sa perversité
Qui la tente tous les jours
Et puis sa vénalité
Traduit son manque d’amour
 
 
Et dire
Que c’était une petite fille
Qu’elle était si fragile
Qu’elle était si docile
Qu’elle était si puérile
Je ne la reconnais plus
 
 
 
Elle s’amuse seule dans son lit
A toucher de ses doigts
Tout ce qui est de la vie
Je le vois qui ondoie
Par cet acte, elle espère
De ses doigts, de ses mains
Que ses zones la libèrent
Du monde pervers des humains
 
 
Dans l’étreinte elle se décidera
La vie est une masturbation
Comme ici elle agira
Pour que tout, oui, soit bon
Non, tu n’entreras pas
Même s’il reste quelques traces
Tu ne détruiras pas
La petite fille qui rêvasse
 
 
Et dire
Que c’était une petite fille
Qu’elle était si fragile
Qu’elle était si docile
Qu’elle était si puérile
Je ne la reconnais plus