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"Ton devoir réel est de sauver ton rêve" Amedeo Modigliani

Samedi 1er août 2009 à 12:58

http://ideal.cowblog.fr/images/sable.jpgCela n’est que du sable
On dit qu’il va se durcir
On pourra marcher dessus
Les yeux fermés
 
Mais cela n’est que du sable
Même si naguère on avait pu
En confectionner des châteaux
Pour nous enchanter
 
Ce n’est que du sable
Et la lune à changée
La marée à montée
Je n’y mets plus les pieds
 
Car ce n’est que du sable
Et tout s’est effondré
Il faudra partir
Pour ne pas mourir étouffé
Paris, le 19 mars 2009

Samedi 1er août 2009 à 12:55

http://ideal.cowblog.fr/images/lempiredusoleil19871073320948854.jpgTu vois, quand tout sera fini
Et que tout recommencera
Quand celui qui obéit
Sera celui qui a le choix
 
Quand je ne rendrai plus de compte
Au sujet de ma vie
Quand je serai le méchant soldat
Qui leur désobéit
 
Tu vois, quand je n’aurai plus à me poster
En n’oubliant pas de pointer
Là où je m’enferme si souvent
Alors que le monde est si grand
 
Vous la haut qui jubilez tant !
N’ayez crainte je n’hésiterai pas
Je n’aurai plus de contrainte
Je vivrai pour ce que je suis né !
 
Je n’aurai plus besoin de munition
Je prolongerai ma permission
Et tu vois, jusqu'à l’infini de la trêve
C’est là tu vois, que je cultiverai mes rêves

Samedi 1er août 2009 à 12:49

 
http://ideal.cowblog.fr/images/lesamoureux.jpg
C’est comme tout ce passé
Plein les yeux, on en a
Pour des milliers d’années
Et même pour une éternité
 
Car quand je vois
Ces vestiges de l’antiquité
Je crois, à l’évidence
Que toi et moi, c’est l’éternité
 
Et je ne vois pas
Comment on ne pourrait pas
Retrouver, que pour toujours
Nous nous sommes aimés
 
Car dans des milliers d’années
Ils viendront mettre au jour
Nos cœurs gravés pour toujours
« Toi et moi, c’est l’éternité »

 
 
Paris, le 14 mars 2009

Samedi 1er août 2009 à 12:45

http://ideal.cowblog.fr/images/lesoiseaux.jpg
Les rats passent
Ils sont là
Tu les vois ?
 
Les rats passent
Devant nous
Anonymes et masqués
Mais un jour
Ils viendront te serrer
 
Tu sais
Les rats passent
On ne les reconnaît pas
Ils sont là, parmi nous
Vivant et blessés
 
Les rats passent, un jour se montrent
Et révèle-leur passé
 
Paris, le 11 avril 2009

Samedi 1er août 2009 à 12:43

http://ideal.cowblog.fr/images/image0016.jpgIls partent, ils s’en vont
Vers le noir, vers le front
Ils saignent et se salissent
Et pansent leurs cicatrices
Ils s’en vont travailler
Au moins douze heures par journée
Du soir au matin
Sans le moindre câlin
 
A huit ans peut-on jouer
Tous les jours à travailler ?
Avec cette même rigueur
Au service des seigneurs
D’un monde capitaliste
Mais aussi communiste
Oubliant le secret
De l’enfance et la beauté
 
 
Des petits doigts font des jouets
Pour satisfaire des gros pouces
A se faire voler leur enfance
 
Quel salaire dérisoire
Des enfants sans espoir
Pour cette affreuse besogne
Des enfants dans la cogne
Pour que leurs familles survivent
Sans tomber à la dérive
Et parfois tenter un sourire (de dire)
Que le monde pourrait être pire
 
Où vont-ils, que font-ils ?
Seuls et fragiles
Sans défense et soumis
Aux règles de l’utopie
Où vont-ils tous les jours
Toutes ces années
Perdre pour toujours
L’enfance volée
 
 
Les petits doigts font des jouets
Pour satisfaire des gros pouces
A ce faire voler leur enfance

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